Voilà plus d'une semaine que nous sommes en Inde, mais nous n'avons guère eu le temps de souffler ! trop dense cette mission...

 

Nous avons quitté Roissy le 1° novembre au soir. Il faisait plus froid qu'à Montpellier, l'hiver nous avait saisi déjà. A l'arrivée le lendemain, brouillard sur Delhi, mais la température me convient mieux ! On file sur le YMCA. Le temps de se rafraîchir et d'accomplir les formalités pour les cartes sim et les clefs 3G (quel progrès, ça nous change la vie!) et nous filons vers Old Delhi, avec Patrick et Stella pour qui tout est nouveau : l'Inde bien sûr, mais nous aussi!

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Nous voilà donc à Aagan, l'accueil de jour pour les enfants des rues. Evidemment ce n'est plus pour nous le choc de la découverte, mais, outre la vérification que tous les travaux annoncés sont effectivement réalisés (une 2° couche de peinture sur la porte d'accès au toit ne serait pas inutile!) ce qui nous frappe, c'est le nombre d'enfants accueillis et la meilleure organisation du fonctionnement de l'accueil. Pour la nourriture, il y a maintenant une petite pièce à l'étage inférieur où le petit-déj et le repas de midi sont confectionnés : plus besoin d'acheter à l'extérieur et le caretaker est Raju, un ancien accueilli. Les animateurs sont toujours Sangeeta et Irfan : c'est bien pour stabiliser ces enfants si malmenés par la vie.

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Il y a d'ailleurs plus d'enfants, certains encore sauvageons, d'autres, de plus en plus nombreux, sont scolarisés par ailleurs. Irfan, l'animateur (un des premiers enfants accueillis à l'origine de Jamghat), dessine papillon et chat et chaque enfant fait ce qu'il peut. Sabeena, une petite de 6 ans, est bien structurée, mais une toute nouvelle accueillie, plus âgée, ne fait que des formes noires : elle aurait bien besoin de toi, Agnès ! Rien qu'en quelques minutes, cette fillette en mal d'affection, incapable de compléter un bonhomme, parce qu'elle est regardée, va y arriver.

Voyez comme elle est fière...

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A Aanchal, l'internat de filles, nous trouvons aussi des enfants épanouis. La scolarité se passe le mieux possible et la socialisation est vraiment réussie. Elles mènent une vie d'enfants de leur âge, certes marquées par leurs débuts d'enfants des rues, mais semblent heureuses et préparent un spectacles où elles se prennent pour les reines de Bollywood ! Normal, quoi !

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A Aman, l'internat de garçon, les travaux ont été faits et les enfants en profitent : là aussi nous les voyons plus calmes et plus attentifs.

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Rajiv arrive plus tard ! Il rentre de ses cours. Ce jeune va bientôt retourner à la rue si on ne trouve pas une solution. Il va avoir passé la limite d'âge légale de sa présence dans ce foyer, mais personne ne peut imaginer de ne pas l'aider à finir son cursus d'informatique. Il est sérieux et travailleur et Amit nous a dit qu'il faudrait trouver un moyen de l'aider pour payer son école mais aussi un hébergement et de quoi vivre. Si vous avez une idée, surtout faites-moi signe par un commentaire ici ou par un mail perso pour ceux qui me connaissent.

Nous devons en reparler avec Amit lors de notre retour à Delhi.


 

 

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