Choc thermique !

Nous voilà de nouveau à Paris ! 
Le retour à la vie occidentale est toujours un peu difficile.. Je supporte assez mal le décalage horaire et la différence entre l'alimentation indienne, sans aucun alcool ou presque, là où nous étions,  et avec très peu de protéines animales, et notre alimentation occidentale n'est pas plus facile dans un sens que dans l'autre ! cette fois-ci il y a eu en plus un vrai choc thermique : Le Dimanche soir nous étions à Bharuch : 28 à 30° dans la journée et Mardi matin nous avons atterri pour trouver un Paris glacial ! La neige a suivi et, ma foi, on se gèle vraiment ! Et puis il a fallu faire les rapports de mission, etc ! 
Bref, c'est seulement aujourd'hui que je reviens ici ! J'en profite pour rappeler que justement ce blog n'a rien d'officiel et qu'il ne reflète que mes ressentis du moment. Je revendique donc le droit à l'erreur et à l'inexactitude.... Mais naturellement si je m'aperçois que j'ai écrit une contre-vérité qui puisse gêner en quoi que ce soit le déroulement des missions, je ferai amende honorable ici !
Je demande une indulgence particulière à propos des chiffres.. Ceux qui me connaissent bien savent quel rapport compliqué j'ai ave eux depuis le plus jeune âge !
Ce préambule achevé, je reprends le fil de nos journées en Inde !

Mardi 8 Décembre :
Nous avons passé une journée à rechercher quels étaient les systèmes d'irrigation employés dans le coin. En fait, nous avons fini par comprendre, en nous baladant auprès des champs cultivés, que l'irrigation n'avait lieu qu'en été, c'est-à-dire de mi-avril au début de la mousson. L'eau est fournie par le barrage de la Narmada et aboutit dans des canaux en béton ou en briques tels que celui-ci
 
et ensuite elle est envoyée dans les champs à l'aide de pompes...
Mais finalement, cette virées dans les champs n'aura pas d'utilité pour notre projet et nous avons eu l'impression d'avoir été un peu baladés ce jour-là ! 

Notre chauffeur se désaltère à l'occasion d'une de nos haltes dans une échoppe du bord de route. Il boit son tchaï dans la soucoupe !
La balade fut quand même très intéressante et s'est terminée à la "ville" de Dahej, tout près du terminal.
La notion de ville attachée à ce lui dérange nos schémas de pensée. Il y a bien un collège, un hôpital-dispensaire, plus de 3000 habitants, mais voyez plutôt ! on est loin de notre image de la ville !